Je ne pouvais plus rien avaler, il a fallu que je stoppe immédiatement le gluten

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Aurélie, 42 ans, première cliente de CALICOTE ! Quand un jour, son changement de régime alimentaire se révèle vital
Je ne pouvais plus rien avaler, il a fallu que je stoppe immédiatement le gluten

Et si c’était le gluten ?


2011. Là, ça devient urgent. De fortes diarrhées, des vomissements sans fin : quoi que je mange, je le rejette. Une mauvaise gastro ? Évidemment, j’y pense. Mais cela dure. Je ne parviens plus à me nourrir. Je consulte et le médecin me dit d’arrêter immédiatement le gluten.

« Le quoi ? » Je n’ai alors aucune idée de ce dont il s’agit. Jamais entendu parler. Quelques explications sommaires et me voilà repartie avec un changement radical alimentaire à mettre en place. « Si vous n’avez pas d’améliorations sous 15 jours, on se revoit et on approfondira les examens ».
Je tente donc de supprimer de mon alimentation pâtes, pains, gâteaux, les produits auxquels on pense en premier lieu quand il s’agit de ne plus manger de gluten. Et très vite, dans les jours qui suivent, je constate une vraie amélioration dans le sens où je peux à nouveau digérer ma nourriture. Mais les résultats ne sont pas encore concluants à 100% car il m’arrive de ressentir à nouveau des nausées et revivre plus ponctuellement des désagréments digestifs. Je comprendrai alors plus tard que le gluten se cachait dans d’autres aliments que l’on ne soupçonnait pas, en petite quantité ou sous formes de traces. Et cela suffisait à me re déclencher des crises. J’imagine donc que je suis particulièrement sensible à cette protéine au regard de ces différentes réactions. Je dis « j’imagine », car je ne connais pas mon degré de réactivité - allergie ou maladie cœliaque - aucun examen ne m’ayant été prescrit pour le définir. Pas de prise de sang, pas de prélèvement.

A ce moment-là, le gastroentérologue a jugé qu’une gastroscopie était invasive et qu’au regard de mon profil, la suppression du gluten nous montrerait ce qu’il en était. Il y a 12 ans en arrière, le sujet du gluten était rarement abordé par le corps médical ; on commençait à en parler ici et là, de façon encore marginale. Une mode, certains disaient…

Mode ou pas, il n’empêche que la démocratisation du sujet a sans doute mis la puce à l’oreille de mon médecin. Pas de diagnostic officiel donc, mais mon quotidien et mes ressentis personnels me donneront, avec le temps, la mesure de mes réactions face au gluten. C’est très simple, dès que j’en remange, je suis malade. Des vomissements dans le ¼ d’heure qui suit. Puis des douleurs dans les jambes le lendemain, de façon quasi systématique. Alors au début, téméraire et ayant du mal à accepter, je tentais quelques écarts. Me disant que « quand même », je devais pouvoir en tolérer un peu. Aujourd’hui, j’ai compris. J’accepte. Et je suis particulièrement vigilante sur mes achats. Je guette obligatoirement le logo « certifié sans gluten ». Pas de traces possibles. A ce sujet, alors que je mangeais du riz, persuadée de ne pas ingérer de gluten, je me suis retrouvée à traverser des crises…
Pour finalement me rendre compte que dans certains riz, il est spécifié qu’il en existe des traces. Soyez donc vigilant !

Grâce au régime sans gluten, je prends soin de mon alimentation.


Puisqu’il en est ainsi, je me résous à ré organiser mes repas. Par chance, je cuisine. Je me mets alors à tester quelques recettes en remplaçant mes farines. Évidemment, au début, c’est décevant. Je n’ai pas encore la maitrise des ingrédients et des dosages. Je jette beaucoup. Mais je finis par devenir de plus en plus performante. « La vérité sort de la bouche des enfants » dit-on : mes petites nièces trouveront alors mes recettes gourmandes et me solliciteront pour leur en faire goûter d’autres ! Qu’à cela ne tienne ! Je me régale aussi.

gratin
gratin
a table

A manger et à préparer mes plats. Il semblerait que ce ne soit plus une punition. Mais un plaisir. Par ailleurs, de nombreux produits sans gluten font leur apparition au fil du temps. D’énormes progrès quant à leur qualité gustative et leurs textures nous font oublier l’absence de gluten.

Et puis le site de CALICOTE se présente un jour à moi : du choix et des gammes nouvelles et pertinentes pour cuisiner. En passant ma commande, je ne me doutais pas que je serai alors la première cliente CALICOTIENNE !

En tant que telle, j’aurai le privilège d’être livrée par Calicote en personne, heureuse de partager ses trouvailles sans gluten avec moi. Depuis, j’apprécie la diversité des produits proposés et les aides culinaires. Et quel régal de pouvoir préparer des lasagnes sans gluten, ou encore de retrouver le plaisir des hamburgers ! Je les réalise à partir d’un pain de mie spécial burger sans gluten d’un moelleux et d’un goût qui n’ont rien à envier à leurs homologues traditionnels au blé. Je ne pensais même pas pouvoir en remanger un jour ! Je me tourne également vers l’AFDIAG qui m’apporte des informations complémentaires, des recettes, des éclairages.

Je cherche et me renseigne pour pouvoir gérer au mieux ce nouveau régime. Car même si mon médecin a su m’orienter vers ce sujet, il n’est pas forcément le mieux placé pour m’accompagner sur sa mise en application. J’apprends par exemple qu’il y a certains médicaments qui contiennent du gluten.
Ceci expliquant cela : je comprends pourquoi une prescription de MALOX sensée me soulager de mes maux de ventre, m’avait à l’époque déclenché des symptômes encore plus violents… Pensez à demander conseil à votre pharmacien également qui peut vérifier la composition des médicaments avec vous.

Peu avant de connaître ma sensibilité au gluten, les médecins m’avaient diagnostiqué une fibromyalgie. Je souffrais en effet de douleurs musculaires et articulaires depuis mon enfance. De grosses fatigues s’étaient également installées mais je les attribuais à ma vie professionnelle dense. J’en étais convaincue. Plus que réticente à ce diagnostic, je voulais prouver que j’avais raison. Il a fallu pourtant que je le reconnaisse et l’accepte. Merci alors, une fois de plus, au régime sans gluten qui, certes a été révolutionnaire sur ma digestion, mais a également eu l’avantage de me faire prendre conscience de l’impact de l’alimentation sur ma santé. Aujourd’hui, j’organise aussi mes repas en fonction de mes symptômes liés à la fibromyalgie. Quand je suis très fatiguée, j’opte en complément, pour un régime sans fibres (sans résidus) ; quelques jours seulement, pour mettre l’organisme au repos et me permettre de retrouver plus rapidement mon énergie.

En conclusion, que du bon !
Je dirai qu’il ne faut pas se décourager, que l’on peut retrouver une alimentation sympa même sans gluten, que l’on peut la partager avec plaisir avec ses proches. Et tout cela, en se faisant du bien.


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